Les parchemins


Deux parchemins auraient été trouvés par Saunière lors de la destruction de l'ancien maître-autel de l'église. Selon la légende ils se trouvaient cachés dans le pilier carolingien sculpté soutenant ce dernier.

Une reproduction de ces parchemins fut publiée pour la première fois dans le livre de Gérard de Sède "Le trésor maudit de Rennes-le-Château". Selon la version officielle, Gérard de Sède aurait obtenu ces copies sous forme de calque par Philippe de Chérisey. A l'origine deux calques auraient été faits par Saunière, l'un destiné au maire de Rennes-le-Château (qui sera détruit lors d'un incendie à la mairie) et le second réservé pour leur déchiffrage à Paris, ces parchemins étant codés. Toutefois ceux-ci sont sujets à caution, rien ne prouve en effet que ces parchemins soient ceux découverts par l'abbé en 1887.

Le premier parchemin

Le grand parchemin découvert à Rennes-le-Château par l'abbé Saunière

Ce parchemin ou grand parchemin est un passage de l'Evangile selon Saint Jean, chapitre 12, versets 1 à 12. Ce passage des Evangiles relate la visite que fit Jésus à Béthanie, où il fut accueilli par Marthe, Marie-Madeleine et Lazare qu'il venait de ressusciter. Il s'agit de la scène où Marie-Madeleine oint les pieds du Christ avec un parfum très précieux.

Si l'on compare ce texte latin à celui des Evangiles, on remarque que 128 lettres ont été rajoutées. Son décodage nécessite d'utiliser la méthode de "Vigenère" et le "Saut du Cavalier". Un message se dégage alors :

"BERGERE PAS DE TENTATION QUE POUSSIN TENIERS GARDENT LA CLEF PAX DCLXXXI PAR LA CROIX ET LE CHEVAL DE DIEU J'ACHEVE DE DAEMON DE GARDIEN A MIDI POMMES BLEUES".

Les mots Bergère et Poussin renverraient au célèbre tableau de Nicolas Poussin intitulé "Les bergers d'Arcadie" et tentation et Teniers feraient allusion à une peinture de David Teniers "La tentation de Saint Antoine". Saunière au retour de son hypothétique voyage à Paris se serait procuré une reproduction de ces deux tableaux. Ce Daemon de gardien pourrait être Asmodée. Quant aux pommes bleues, elles font évidemment référence au phénomène d'un des vitraux de l'église de Rennes, ayant lieu le 17 janvier. Ce jour là à midi heure solaire, ce vitrail par le jeu des lumières fait apparaître des pommes bleues.

Ce parchemin porte une signature, si on la retourne, les lettres font apparaître le mot "SION", faisant alors penser au célèbre Prieuré de Sion.

En bas de ce parchemin, nous retrouvons la phrase qui se trouvait encore il y a quelques années sur le bas-relief de l'autel de l'église de Rennes-le-Château :

"JÉSU.MEDÈLA.VULNÉRUM + SPES.UNA.PŒNITENTIUM.
PER.MAGDALENAE.LACRYMAS+PECCATA.NOSTRA.DILUAS".


Le second parchemin


Le petit parchemin découvert à Rennes-le-Château par l'abbé Saunière

Ce parchemin, plus court, appelé aussi petit parchemin, regroupe trois versions des évangiles canoniques de Saint Luc, Saint Matthieu et Saint Marc sur le thème de la "Parabole des épis de céréales".

Dans ce document, certaines lettres se détachent du texte, formant un message:

"A DAGOBERT II ROI ET A SION EST CE TRESOR ET IL EST LA MORT"

On peut lire cette phrase de plusieurs façons :

"A Dagobert II Roi et à Sion est ce trésor, et il est la mort", nous prévenant du danger que présente sa découverte.

"A Dagobert II Roi et à Sion est ce trésor et il est là, mort", nous signifiant alors la présence en un endroit précis du trésor et le fait que ce dernier soit mort.


Les autres manuscrits codés de l'affaire



B. S.



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