Les
années fastes et le début des ennuis...
![]() ![]() ![]() L'évêque le nomma à la cure de Coustouge, afin de l'éloigner de Rennes-le-Château, mais Saunière refusa catégoriquement de quitter sa paroisse, préférant donner sa démission ! Le procès continua malgré tout. Mgr de Beauséjour l'obligea par la suite à faire une retraite, qu'il effectua au monastère de Prouilhe. Toutefois Bérenger ne voulut jamais donner précisément l'origine de ses ressources. Il fut alors déclaré "suspens a divinis". Le procès ne s'arrêtera qu'à sa mort. La fin de sa vie fut très éprouvante et remplie d'inquiétude. Sa santé s'en ressentit et le 17 janvier 1917, il fut foudroyé par une attaque cardiaque. Il rendit son dernier souffle à l'aube du 22 janvier. Marie Denarnaud alla de maison en maison annoncer la triste nouvelle. Le corps de l'abbé Saunière fut exposé durant toute la matinée dans une pièce du bas de la villa Béthania. Il avait été placé dans un grand fauteuil, enveloppé dans un tapis de table bordé de pompons rouges. Chaque femme du village emportait, par dévotion, un de ces pompons ! Il fut ensuite veillé toute la nuit par les villageois, se relayant à son chevet, selon la coutume de l'époque. Après une dernière messe célébrée en son honneur par trois prêtres dans la petite église de Rennes-le-château, il fut inhumé le 24 janvier au matin dans le cimetière, dans un caveau qu'il avait lui-même édifié. Suite... B. S. © 2004-2005 Textes & photos : BUTTEGEG Stéphanie Tous droits réservés - Reproduction intégrale ou partielle interdite |